Les conflits, ce n’est généralement pas une partie de plaisir. Peut-être préférez-vous les éviter et n’osez vous pas vous exprimer quand quelque chose ne va pas, ou au contraire, vous transformez chaque petite inconvenance en des cris.
Pourtant, exprimer des opinions différentes n’est pas une mauvaise chose, au contraire. Cela peut aider à comprendre l’autre, à avoir accès à une vision des choses différentes.
Alors comment gérer les conflits pour en tirer des avantages plutôt que des inconvénients ?
Comprendre l’origine du conflit
Tout les conflits ne se valent pas.
Avant de savoir comment résoudre un conflit, il faut tout d’abord comprendre ses enjeux, sa source, ses spécificités. Le mieux est de s’engager dans une vision extérieure de ce conflit pour mettre à part son humeur et ne pas voir uniquement ce que l’on accepte de voir.
Ainsi, il faut prendre en compte la personnalité et la manière de gérer les conflits de chacun, le contexte, la gravité du conflit… Quelqu’un d’hypersensible ou de très colérique aura plus de mal à gérer un conflit affectif par exemple.
Ecouter les arguments de l’autre
Pour avancer lors d’un conflit, il faut commencer par écouter réellement les arguments de l’autre personne. Ainsi, il est plus facile de donner nos propres contre-arguments, mais aussi de comprendre pourquoi l’autre s’oppose à nous. Pour cela, il faut essayer de discerner l’état d’esprit de l’autre et sa situation. Si les deux parties restent sur leurs positions, il faut ensuite faire des concessions. Il faut savoir être flexible et coopératif. Ce n’est pas toujours facile au début, mais avec de l’entraînement, on peut apprendre à être plus ouvert d’esprit et trouver un terrain d’entente. Cela peut vous permettre d’arriver à l’étape de la négociation, qui permet aux deux personnes ou groupes opposés d’obtenir chacune des avantages du conflit et ainsi le régler.
Faire une pause
Ce n’est pas après une longue semaine de travail et avec juste l’envie d’aller vous coucher que vous serez le plus à même de gérer un conflit. Il vaut parfois mieux accepter de remettre une discussion importante au lendemain, pour avoir la tête plus reposée. En effet, la fatigue, le stress, ou être déjà énervé par un événement précédent jouent beaucoup sur notre capacité à écouter l’autre, à mettre notre égo de côté, à réfléchir objectivement… Mais ce n’est pas une raison pour repousser cette discussion le plus longtemps possible! Vous pouvez prévoir par exemple un moment précis lors duquel vous souhaitez en parler, et vous y tenir.
Faire appel à un avis extérieur
Si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de désescalader le conflit, même avec vos efforts, il peut être utile de demander l’intervention d’une tierce personne. Ce médiateur doit être objectif et ne pas avoir une relation privilégiée avec un membre du conflit plus que l’autre. Cette personne peut être trouvée dans une connaissance mais aussi auprès de professionnels, lors de thérapies par exemples.
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